furet-nany

Le système musculo squelettique :

Le furet est étonnamment flexible t il a un talent assez extraordinaire pour l’évasion. Sa colonne souple lui permet en effet de se retourner à 180° dans un endroit exigu. Il a la possibilité de se faufiler dans le moindre petit trou. En principe, si la tête passe, le reste suit.

Le furet subit une variation de poids saisonnière : en automne, il engraisse et au printemps, il maigrit. Ce cycle normal peut faire varier jusque 40% du poids de l’animal en particulier pour les sujets entiers.

Le système digestif :

Le furet possède un système digestif court et peu performant. Il ne possède pas de caecum pour digérer les fibres et a obligatoirement besoin d’une nourriture d’excellente qualité pour combler ses besoins. Le furet peut avaler des morceaux de toutes sortes qui bloqueront par la suite son intestin. En effet, le diamètre de celui-ci est très réduit ; tout ce qui est plus volumineux qu’un cm ² risque d’y être coincé.

Les dents :

Le furet adulte possède 34 dents:

6 incisives inférieures
6 incisives supérieures
2 canines inférieures
2 canines supérieures
6 prémolaires inférieures
6 prémolaires supérieures
4 molaires inférieures
2 molaires supérieures

l’état des dents permet de déterminer approximativement l’âge du furet :

Moins de jours : les dents sont d’un blanc immaculé. Elles sont petites et très pointues.
Moins de 1 mois : la dentition est blanche et les canines sont opaques.
Moins de 1 an : le bout des canines est légèrement translucide sur quelques mm.
Moins de 2 ans : la dentition prend une teinte ivoire.
Moins de 3 ans : la structure interne des canines est visibles au niveau de leur pointe.
Moins de 4 ans : les canines sont légèrement translucide sur toute leur longueur. Un reflet jaunâtre couvre toute la dent.

Le système cardio respiratoire :

Le cœur du furet bat très rapidement (210 à 245 battements par minutes). Ce métabolisme brûle beaucoup d’énergie, d’où ses besoins alimentaires très spécifiques.

Un furet au repos respire de 33 à 36 fois par minute.

Les sens :

La vue : comme tous les prédateurs, le furet a les yeux placés à l’avant du crâne. Son champ de vision lui permet de repérer facilement une proie et de la pourchasser. L’acuité visuelle du furet n’est cependant pas tellement bonne et sa vision de loin et plutôt limité. Il évalue donc mal les distances.

Le goût : très jeune, le furet s’imprègne du goût de sa nourriture et il y restera fidèle toute sa vie. Voilà pourquoi le furet est si capricieux et qu’il est parfois difficile de lui faire manger quelque chose de nouveau.

L’odorat : c’est une fonction plus importante que la vue. L’odorat est très bien développé. Il l’utilise pour trouver sa nourriture, sa litière et pour reconnaître ses objets familiers.

L’ouïe : le furet a l’ouïe très sensible. Il entend les moindres sons et les localise facilement. Encore faut il qu’il soit attentif, car entendre n’implique pas nécessairement prêter attention.

Le toucher : les vibrisses du furet jouent un rôle dans les transmissions des sensations tactiles.

Les sacs anaux :

Ceux sont de petites poches situées de chaque côté de l’anus. Ils sont cachés sous la peau et leur ouverture arrive près de l’anus. Ils contiennent un liquide jaune et visqueux à l’odeur musquée. Dans une situation de détresse, de panique, de douleur, de rage ou de grande excitation, il laisse s’écouler le contenu de ses sacs. L’ablation n’a rien d’obligatoire car il est faux de prétendre qu’après une telle opération, un furet dégage moins d’odeur. Cela prévient uniquement les déversements occasionnels. Les furets adultes ont un excellent contrôle de leurs sacs anaux et ils ne laissent échapper leur contenu que lors de situations extrêmes.

Le dimorphisme sexuel :

La détermination du sexe s’effectue très facilement, même dans le cas d’un sujet jeune ou stérilisé. Le mâle a un prépuce situé en dessous de l’ombilic. Une femelle se reconnaît à sa vulve, la petite fente située à proximité de l’anus. Le mâle s’avère beaucoup plus gros. Le furet acquiert son poids adulte à l’âge d’environ 6 mois, mais celui-ci varie selon les saisons. En hiver, il peut augmenter de 40%. Cependant, cette variation est moins évidente chez les sujets stérilisés.